Les oiseaux
Le bornavirus s’attaque au système nerveux digestif, et plus particulièrement des nerfs responsables du bon
onctionnement du système digestif de l’oiseau. Les symptômes digestifs les plus fréquents seront donc un amaigrissement, de la diarrhée, la présence de graines non digérées dans les fientes (maldigestion) ou un oiseau qui régurgite.
Une forme neurologique est également possible avec des signes d’atteintes du système nerveux plus graves, telles que de l’ataxie (votre animal a du mal à réaliser des mouvements comme d’habitude, il semble moins coordonnée), un changement de comportement et des signes d’inflammation des nerfs (névrite).
Les oiseaux malades peuvent également présenter du picage, des troubles
cardiaques ou devenir aveugles.
Le diagnostic de cette maladie est difficile, mais on peut suspecter cette maladie par observation des symptômes énoncés ci-dessus, mais il faudra confirmer le diagnostic. Il est possible pour cela de réaliser des radiographies (avec ou sans contraste) afin de pouvoir
observer une dilatation du proventricule. Un test PCR est également disponible et permet de confirmer le diagnostic. Ce test est réalisé à partir d’une prise de sang ou d’écouvillons choanal et cloacal. Le diagnostic de certitude se fait sur biopsies.
Il n’existe pas de traitement spécifique contre la PDD. Un traitement à base d’anti-inflammatoires et parfois une hospitalisation sont nécessaires. Certains oiseaux, bien que positifs, restent asymptomatiques.
La PDD est une maladie virale causée par le bornavirus aviaire (ABV). Elle touche principalement les Psittacidés, et tout particulièrement les Gris du Gabon, les Aras, les Conures, les Cacatoès et les Amazones, mais également les Canaris et les Passeriformes. C’est une maladie d’évolution lente, souvent mortelle.
La période d’incubation est généralement comprise entre 3 semaines et 3 mois, mais une forme plus chronique de la maladie est également possible, avec une apparition des symptômes au bout de plusieurs années.
La transmission se fait via les selles, la salive ou les sécrétions nasales, mais une transmission par voie aérosole est également suspectée. Tout contact d’un oiseau sain avec un oiseau malade n'entraîne pas forcément de contamination, mais il faut néanmoins séparer les oiseaux malades des autres.
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