
L'entérite catarrhale épizootique (ECE)
Les furets
Cette entérite contagieuse dont l'agent viral est un coronavirus est également appelée « diarrhée verte ».
Ce micro-organisme est semblable à celui qui cause la gastrite et les ulcères gastriques chez l'Homme.
Les muqueuses de l'estomac peuvent être détruites suite à une infection chronique, ce qui réduit la capacité de l'estomac à digérer les aliments et peut provoquer des ulcères.
Mode de transmission
L'infection se contracte par contact direct avec un animal infecté (fluides corporels, voie aérienne)
ou par contact indirect à cause d'un humain ayant eu un contact avec un animal infecté (vêtements,
chaussures,...).
Il existe des porteurs sains, les furets ayant une faiblesse immunitaire, ceux soumis à un stress ainsi
que les adultes sont plus sensibles de contracter l'ECE.
Quels sont les symptômes ?
Cette maladie provoque une inflammation de la muqueuse intestinale.
Les symptômes sont variables et non spécifiques. Les furets atteints peuvent présenter une apathie, une anorexie, des nausées, des vomissements, des diarrhées aqueuses et mucoïdes verdâtres (d'où l'appellation de diarrhée verte) pouvant virer au jaune, une éshydratation. La gravité et la durée des symptômes sont variables mais la maladie est rarement mortelle.
Comment peut-elle être diagnostiquée ?
Un test PCR sur les matières fécales permettra de détecter la présence ou non de l'ECE. Une biopsie intestinale réalisée sous anesthésie générale et une aparotomie exploratrice sont également
réalisables mais sont plus invasives que le test PCR, celles-ci sont donc moins recommandées.
Quel est le traitement ?
Il n'existe pas de traitement ni de vaccin contre ce coronavirus. Le traitement est donc symptomatique et consiste en du nursing ainsi que la prévention de potentielles surinfections.
Prévention
Si vous faites l'acquisition d'un nouveau furet, il est fortement recommandé de faire une quarantaine de 40 jours avant de le mettre en contact avec votre/vos autre(s) furet(s). Une quarantaine idéale se fait par l'isolement total de l'animal : pièce à part, nettoyages réguliers et nourrissages en dernier (les soins aux animaux sains se feront en premier lieu), un éventuel dépistage sur matière fécale
peut se faire vers la fin de la quarantaine pour être certain de l'absence de la maladie.